Les vecteurs de la transmission mémorielle

Ania Szczepanska est enseignante et chercheuse à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Spécialiste d’histoire du cinéma de l’ex-bloc soviétique, elle a notamment travaillé sur les archives audiovisuelles du cinéma polonais. Ses projets actuels portent sur le cinéma et les camps de la Seconde Guerre mondiale.

Laurent Olivier est archéologue, responsable des collections celtiques et gauloises au Musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Depuis plusieurs années, ses recherches l’ont amené à questionner les relations entre les vestiges matériels — y compris ceux qui appartiennent à un passé récent — la mémoire et le paysage.

Jean-Pierre Legendre est archéologue rattaché au Service régional de l’archéologie d’Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis plusieurs décennies, il fouille et documente des vestiges matériels des conflits contemporains. Il a publié le camp de prisonniers allemands de Vandœuvre-lès-Nancy et s’intéresse depuis quelques années à la réception mémorielle du camp d’interné-es de Rivesaltes, dans le sud de la France.

Luba Jurgensonest professeure de littérature russe à Sorbonne Université. Spécialiste de la littérature concentrationnaire du Goulag et des camps nazis, ses travaux accordent une place importante à la mémoire et à la place que le paysage occupe dans les témoignages d’ancien-nes déporté-es.

Louise Guedj est étudiante en histoire contemporaine à l’université de Strasbourg. Son intérêt pour l’histoire de la Seconde Guerre mondiale l’a amenée à participer à des fouilles archéologiques dans la carrière du camp de Natzweiler-Struthof, parallèlement à ses études d’histoire.

Michaël Landolt est archéologue spécialiste de l’âge du Fer. Il a également fouillé et étudié de nombreux sites liés aux conflits contemporains. Il dirige le Centre européen du résistant déporté de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof où il souhaite valoriser l’apport de l’archéologie dans la transmission mémorielle.